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Le cabaret vert a encore réussi son pari avec cette dernière édition

Il y a 2 semaines, du 14 au 17 août dernier, le site Bayard carolomacérien était occupé
par le festival le plus important du Grand Est. Je vous propose un petit flashback sur ma journée de samedi, pour essayer d’un peu revivre cet évènement qui nous aura fait bouger avant la rentrée. Parce que, que ce soit pour les 4 jours ou juste pour profiter de l’une des journées, le cabaret vert a été l’endroit idéal pour faire la fête dans une bulle de verdure et de musique.


La scène qui fait briller les musiques locales


Journée qui a pour moi commencé par la scène Greenfloor, se voulant axée rap et électro.

Ouverte par ARDN, label ardennais qui souhaite démocratiser la musique électronique sur la scène locale, elle a enchaîné avec Meotew, deux frères musiciens venus fièrement représenter Reims pour un show qui a mis tout le monde d’accord. Grâce à leurs “machines”, ils ont fait bouger le public avec une musique brute et entraînante, mélangeant la techno berlinoise et l'électro, française comme anglaise. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de m’entretenir avec eux, et ils m’ont expliqué pourquoi ils étaient si fiers de venir eux aussi jouer dans ce festival.


“Ça fait dix ans que l’on vient ici, donc on se sent un peu à la maison chaque été. [...]. On a

découvert énormément d’artistes ici, on est venus voir des artistes que l’on connaissait avant, je pense à nos inspirations surtout.”


Le cabaret vert, c’est donc aussi ça : accueillir des musiciens de toutes générations, et inspirer les nouveaux artistes qui franchissent, petit à petit, à leur tour, les scènes du CAB.


Les artistes locaux ont donc ouvert cette troisième journée en beauté : le restant de la soirée ne pouvait être que meilleur. Ce sont enchaînés, sur les différentes scènes, artistes de tous styles.

Pendant que la Greenfloor continuait de mettre l’ambiance avec les dj set de Horsegirl et

VTSS, ou encore avec le rap de Mairo et BB Jacques, la scène razorback a fait bouger des

têtes avec des concerts de rock et de métal, et a clôturé en beauté avec le groupe norvégien Leprous. Le rock était aussi présent sur la scène zanzibar pour l’ouverture avec The Linda Lindas et Queen Of the stone Age un peu plus tard dans la soirée. Après l'ouverture, c'était MC Solaar qui foulait le plancher de la grande scène pour mettre toutes les générations d’accord.

La fin de soirée sur zanzibar a elle aussi été enflammée : l'électro était au rendez-vous avec

Alan Walker, et pour enfin clôturer avec Trym et sa techno acid percutante. Après New York

ou encore Ibiza, c’est le festival de Charleville-Mézières qu’il a réussi à retourner. Sans parler bien sûr de la scène Zion, au milieu des arbres, qui vous propose un sound system pour profiter en continu de reggae et de dub.


De la musique, et pas que !


Entre les concerts, il y a de quoi ne pas s’ennuyer : un festival de bande dessinée s’y est

installé, et ce depuis la création du festival, avec des stands, rencontres, conférences,

dédicaces, expositions... Une petite fierté rémoise s’y trouvait aussi juste à côté : l’idéal

cinéma. Une initiative conçue avec les étudiants de l’ESAD de Reims qui ont proposé des

projections de clips, courts et longs métrages ainsi que documentaires, le tout dans des

conditions optimales.

Des activités étaient également présentes, en partenariat avec des entreprises et associations chargées de sensibiliser les publics à diverses causes : l’écologie, les violences sexistes et sexuelles, la santé, et bien d’autres.


Alors, on s’y voit l’année prochaine ?


Vous l’aurez compris, une journée au cabaret vert, c’est intense : de la musique, de l’art, des rencontres, des activités (et de la nourriture aussi, bien sûr). Une chose est sûre, c’est que le rendez-vous est déjà noté pour l’année prochaine ! Alors sortez vos agendas, parce que l’édition 2026 se déroulera du 20 au 23 août.

Continuons à faire vivre nos festivals, continuons à faire vivre notre culture.


VAN DE WALLE Lisa






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